Le meeting de Reims : + de 2 000 personnes !

Le dimanche 17 octobre 2021, Jean-Luc Mélenchon était à Reims pour
prononcer le discours de clôture de la Convention de l’Union populaire
devant 2000 personnes.

Il prenait la parole après les députées Mathilde Panot, Caroline
Fiat, Danièle Obono, l’eurodéputée Manon Aubry et le président de la
Région Guyane Gabriel Servile. Mathilde Panot a expliqué qu’à 6 mois de
l’élection présidentielle, les soutiens de Jean-Luc Mélenchon étaient
les seuls à avoir un candidat, un programme et une stratégie de
victoire. Caroline Fiat a quant à elle dressé le bilan désastreux du
quinquennat Macron en matière de santé publique. Dans un message
enregistré, Gabriel Servile a tenu à faire un mot aux participants à la
Convention. Alors que les Gilets Jaunes occupent de nouveau les
ronds-points, Danièle Obono a rappelé que ce qui unifiait ce mouvement
n’était pas la haine des musulmans et des immigrés mais la bataille pour
améliorer le quotidien. Enfin, Manon Aubry a souligné le scandale des
Pandora Papers, dans lequel des responsables politiques sont mouillés.
Elle a expliqué qu’ils devraient rendre l’argent quand Jean-Luc
Mélenchon arriverait au pouvoir.

Le candidat à l’élection présidentielle a salué la démonstration de
force qui était en train de se réaliser à Reims et a rappelé ce que
recouvrait la stratégie de l’Union populaire : rassembler le peuple sur
des mesures concrètes. Il a indiqué que cette formation se doterait
bientôt d’un Parlement de campagne auquel pourraient participer les
syndicalistes, associatifs, artistes, personnalités… qui souhaiteraient
participer à la victoire en 2022.

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le rôle néfaste des sondages qui
annoncent des résultats sur la base d’une abstention de 50% à l’élection
présidentielle. Il a souligné la sous-représentation des catégories
populaires dans ces enquêtes d’opinion et a affirmé que se trouvait mis
en place le rêve de la caste qui rêve de voir le peuple disparaître des
élections. Il a dit que contrairement à ce qu’indiquaient ces sondages,
le pays n’était pas « de droite » et n’était pas obsédé par les idées
racistes mais par l’augmentation du SMIC et la mise en place du RIC.

Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a
ensuite chargé le bilan d’Emmanuel Macron, arrivé au pouvoir « par
effraction » et souhaitant y rester « par dissimulation ». Il a raillé
les promesses du candidat que le président n’est déjà pas capable de
tenir. En particulier, il a dénoncé sa politique sur le nucléaire et sa
volonté de mettre en place des « mini-réacteurs ». Jean-Luc Mélenchon a
rappelé le danger que représente cette énergie, mais il a aussi parlé de
tous les coûts cachés qu’elle aura dans le futur avec la gestion des
déchets ou encore le grand carénage qui coûterait 150 milliards d’euros.
Il a appelé à utiliser cet argent pour sortir du nucléaire et s’est
engagé s’il est élu à la fois à ne pas ouvrir l’EPR de Flamanville et à
sauvegarder les emplois de tous les salariés du nucléaire.

Le député insoumis a également parlé de la politique internationale
qu’il mettrait en place en arrivant au pouvoir. Il a d’abord posé sur la
table la question du retrait des troupes françaises du Mali, en accord
avec le peuple Malien. Il a aussi dit qu’il ne fallait pas avoir, avec
la Chine et la Russie, une relation de confrontation mais de
coopération. Il a rappelé sa volonté de sortir de l’OTAN et son
opposition à l’Europe de la défense.

Jean-Luc Mélenchon a également parlé du programme caché de Macron,
envoyé à la Commission européenne et dans lequel il s’engage à en finir
avec les tarifs réglementés du gaz ainsi qu’à faire la pire cure
d’austérité pour notre pays. Il a aussi souligné le programme des autres
candidats pour repousser l’âge légal de départ en retraite et s’est
engagé, pour sa part, à mettre la retraite à 60 ans, à rétablir les 35h
et à mettre en place des discussions pour aboutir à la semaine de 4
jours. Il a dénoncé les mensonges de Macron qui prétend que les Français
ne travaillent pas assez.

Concernant les questions européennes, le candidat de l’Union
populaire a affirmé sa volonté de mettre sur la table le statut de la
BCE et le sort de la dette. Il a expliqué qu’il appliquerait son
programme même s’il fallait pour cela désobéir aux traités européens. Il
s’est engagé à en finir avec la contribution nette de la France de 9
milliards d’euros au budget de l’UE.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a conclu son discours en parlant de la
question sociale. Il a appelé à bloquer les prix du gaz, de
l’électricité et des carburants. Il a expliqué qu’il était temps que les
riches mettent la main à la poche là où Macron a supprimé l’ISF. Il a
affirmé que l’argent du crédit impôt-recherche devait aller à la
recherche fondamentale et non aux plus riches. Enfin, il a conclu son
discours en lançant un appel à la mobilisation de la jeunesse.

 


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