La soupe aux sigles et les alliances à géométrie variable s’achèvent dans un vote final clairement délimité par nos concitoyens. PRG et PS, ces vieux partis de la monarchie présidentielle se sont fait dégager au niveau local. Ceux-là payent leurs mensonges, le chômage de masse, l’irresponsabilité écologique, les privilèges de la caste.
La France insoumise a fait reculer l’extrême droite dans de nombreux endroits en France. Aujourd’hui à nouveau, les Lotois de la 1ère circonscription auront repoussé le danger du Front national. Pour autant nous n’avons pas retrouvé toutes les voix de la Présidentielles et arrivons en 3ème position loin devant la députée sortante.
On peut s’interroger sur le rôle des 2,54 % attribués au binôme FDG/PCF ainsi auto-dénommé alors que le FDG n’existe plus dans la nomenclature politique. Ceux-là, sans avoir parrainé localement Jean-Luc Mélenchon, se sont approprié la dynamique de sa campagne et joué la confusion. Non contents de cette usurpation, ils ont dans le même temps cherché à affaiblir la France Insoumise jusque dans leur profession de foi.
On peut s’interroger autant à propos des 6,36 points des candidatures EELV dont on connait les accointances locales pour ce qu’ils ont toujours été élus avec le Parti socialiste et non sur leur nom propre.
Des partis qui ont, au plan local comme au plan national, beaucoup glosé sur la nécessité de l’union pour éviter le « gâchis », partant de l’idée bien évidemment que seules leurs candidatures permettaient le rassemblement .
Leurs scores groupusculaires démontrent au final leur vanité et leur déconnexion du désir de renouveau démocratique qui a soufflé sur le pays. Le résultat auquel ils arrivent montrent l’urgence de dépasser les conditions politiques d’un petit monde qui, sous couvert d’unité et de rassemblement, n’a consisté en fait qu’à disperser l’espoir rassemblé autour du programme de La France Insoumise.
La participation au scrutin aura été un enjeu crucial de ce premier tour. L’abstention aura en effet déterminé la capacité des candidats à se qualifier pour la suite. Elle ne nous a pas permis de nous maintenir et place à présent le candidat d’En Marche face au candidat LR.
L’un comme l’autre, une fois élus, voteront sans discuter, et même sans amender, les projets de loi du gouvernement Macron : destruction du Code du travail, hausse de la CSG, suppression de la moitié de l’ISF, ratification des traités de libre-échange (TAFTA, CETA), atteinte à tous les Services Publics.
Nous remercions les électeurs de leur confiance et tous les insoumis qui ont contribué à cette nouvelle dynamique. A présent , le renouvellement politique local à gauche passe par la France insoumise et son programme résolument écologique et humain.
Face au désastre social annoncé, elle sera à leurs côtés sur le terrain des luttes. Pour nous tous, commence un devoir de résistance.
Isabelle Eymes et Merzouk Sider La France Insoumise 46-1